05-12-2016 | di COOPI
Le cur de COOPI est Barbieri
Nous avons raconté beaucoup de fois qui a été le Père Barbieri, l'homme qui avec son mégaphone, a secoué les consciences des italiens durant les années '60. Maintenant nous voulons parler de lui grâce au témoignage de Uberto Pedeferri, manager de COOPI depuis le 2006. Son souvenir renfermé dans une lettre adressée au Président de COOPI Claudio Ceravolo, est du fond du coeur et profond, et il nait après avoir lu le livre sur l'histoire de Barbieri, qui est aussi l'histoire de COOPI.
Une seule COOPI
"Barbieri a été un grand homme car comme jésuite, il a décidé, à ces temps, de fonder une organisation laïque et cela a représenté une grande révolution mais, quand il a commencé à travailler dans l'organisation jusqu'à sa mort, il y avaient deux COOPI, celle où je travaillais moi-même et celle de Barbieri".
Cette affirmation de Uberto correspond à la vérité seulement en apparence; elle est vraie pour ce qui ne connaissent pas la grandeur du Père Barbieri, qui non seulement voulait rejoindre le plus grand nombre de personnes comme bénéficiaires de son "faire du bien", mais il a aussi fait de sorte que beaucoup de personnes puissent faire comme lui.
Qui désirait se rendre utile et qui rêvait d'un monde plus juste était le bienvenu et c'est grâce à son grand coèur que les deux COOPI se sont réunis.
La première rencontre avec le Père Barbieri
Juin 2005, concert de Bruce Springsteen à Milan. Uberto, qui ne travaillait pas encore avec COOPI, allait au concert avec sa mère. Il rencontra le Père Barbieri, mais il ne savait pas bien de qui il s'agissait et il décida de ne donner aucune offrande, mais à la fin du concert, quelque chose de lui ne les avaient pas laissés indifférents et, en le remerciant, il décida de laisser deux euros pour l'organisation qu'il représentait.
Can you feel the spirit?
"Tu dois rencontrer aussi notre président", ils lui dirent à la fin de son rendez vous au bureau de sélection COOPI exactement une année plus tard. C'est comme ça qu'il entra pour la première fois dans le bureau du Père Barbieri : une pièce désordonnée d'où on entendait son bougonnement.
"Il me regarda et il me dit quelque chose comme "ah tu es le nouveau" viens viens", nous nous sommes assis face à un bureau. (?) Tout de suite après le téléphone sonna: il déplaça un peu de documents sur la table et un vieux téléphone années 80 fit son apparition, il répondit mais le téléphone continuait à sonner pendant que lui, toujours plus bourru, disait "Allo, allo!". Ensuite, il se rendit compte qu'il y avait un autre téléphone et il répondit. Au début j'avais envie de rigoler, mais tout de suite après j'eus un flash, je le reconnu ! C'était le Père que j'avais rencontré il ya un an au concert de Bruce! Pour un instant dans ma tête le hurlement du boss celui qu'il faisait durant tous ces concerts y compris celui de l'année précédente rebondi: "Can you feel the spirit?" tu l'entends l'esprit ? C'est là que j'ai compris que si avant j'avais rencontré l'intelligence de COOPI, maintenant j'étais face à son coeur?
Depuis lors, Uberto a eu la certitude que deux COOPI n'existaient pas, quand on parle de soi même avec le coeur et à six ans de la mort du Père Barbieri nous en sommes convaincus, nous aussi.
Lis la lettre integrale de Uberto Pedeferri >>