30-09-2024 | di COOPI

COOPI et le fonds BEKOU de l'UE soutiennent les petites organisations locales

Entre juillet et septembre 2024, le projet « BEKOU JEUNESSE - espoir de la Centrafrique » a lancé une activité appelée « partenariats locaux » dans la ville de Bangui et dans les provinces couvertes par le projet, en République Centrafricain.

Cette activité consistait à soutenir de petites organisations locales dans la gestion des activités qu'elles proposaient, ciblant la jeunesse centrafricaine. Chaque organisation a soumis une proposition de projet, avec une partie narrative détaillée et une proposition de budget.

101 organisations, basées dans les zones du projet, souhaitant participer ont donc présenté des propositions d'activités et une série de documents reconnaissant officiellement leur statut dans les différentes Maisons des Jeunes soutenues par le projet.

Un premier processus de sélection, visant à vérifier la documentation jointe à la candidature, s'est déroulé en étroite collaboration avec la Direction générale de la jeunesse.

Une deuxième phase de sélection a permis de retenir les propositions qui répondaient aux critères du programme ; enfin, les organisations sélectionnées ont été contactées par COOPI pour discuter leurs projets, apporter les modifications nécessaires le cas échéant, et recevoir les informations nécessaires sur la gestion du projet du point de vue procédurale et du programme.

Une certaine liberté a été accordée à ces petites organisations dans la gestion de leurs activités et une variété de propositions a été présentée par les organisations. Le thème le plus souvent abordé a certainement été celui de la « cohésion sociale », une thématique fortement ressentie par la jeunesse centrafricaine. Les méthodes d'intervention ont été variées : pour exemple, certaines organisations ont proposé des tournois sportifs (football, handball), profitant de l'intérêt de la population centrafricaine pour les activités sportives et de la présence d'un large public pour mener des campagnes de sensibilisation ; d'autres ont organisé des formations plus traditionnelles sur des questions sociales; d'autres encore se sont concentrées sur la formation d'un groupe de représentants de la jeunesse pour organiser des campagnes de porte-à-porte ou des caravanes de sensibilisation.

 

 

Que faites-vous dans le 7e arrondissement ? Tout le monde parle de COOPI dans mon quartier, c'est plein d'enfants et jeunes à la Maison de Jeunes. Tout le monde dit « COOPI, COOPI, Fond BEKOU » 

 

Même des conversations occasionnelles et informelles, comme celle entre un gardien et le chef de projet COOPI pendant un dimanche matin, ont témoigné de la participation et de l'appréciation de cette activité par le jeune public et la population générale des zones concernées.

C'était une occasion importante pour les petites organisations de se mesurer à une ONG internationale structurée, telle que COOPI. Leur « boîte à outils » est désormais mieux équipée et certaines d'entre elles ont des ambitions de croissance remarquables. Cette expérience leur sera utile à l'avenir pour mieux se structurer.

La dernière étape de cette activité a été la présentation des rapports finaux à l'équipe COOPI ; le débriefing avec les différentes organisations nous a permis d'apprécier la satisfaction des organisations qui ont eu l'opportunité de mettre leurs idées d'abord sur papier, sous forme de projet, puis auprès de la jeunesse centrafricaine, dans un contexte complexe du point de vue de la cohésion sociale. Leurs témoignages parlent d'un engagement et d'un désir de paix et stabilité, mais aussi d'une inquiétude quant au long chemin qu'il reste à parcourir pour parvenir à une cohésion sociale définitivement stable.

 

Oui, c'était très bien passé, et nous vous remercions pour votre soutien. Mais nous avons encore beaucoup de travail à faire pour une vraie cohésion sociale durable dans le pays." 

 

Conversation entre le point focal d’une organisation local et le chef de projet COOPI pendant le debriefing

COOPI - Cooperazione Internazionale est présent en République centrafricaine depuis 1974, s'engageant dans des projets d'urgence et de développement principalement dans les domaines de la protection, de l'éducation d'urgence et de la sécurité alimentaire. Depuis juillet 2021, le projet « Jeunesse, espoir de la République centrafricaine : Masséka békou ti Bé-Afrika » soutient les programmes de jeunesse et leur participation à la consolidation du dialogue et de la cohésion sociale.