Depuis 1976, COOPI travaille au Tchad, un pays profondément marqué par des migrations continues, la présence de groupes armés et le changement climatique, qui exposent la population à une vulnérabilité aiguë, notamment en termes d’insécurité nutritionnelle et alimentaire.

Dans le pays, COOPI intervient avec une approche multisectorielle. Dans les régions du Lac et de N'Djamena, elle fournit une éducation en urgence aux enfants déplacés et autochtones, offre un soutien psychosocial aux victimes de traumatismes et mène des actions de consolidation de la paix, avec un focus particulier sur l’autonomisation des femmes, le genre et la prévention des conflits.

Dans les régions de Ouaddai, Sila et Salamat, COOPI a développé des projets focalisés sur le pastoralisme qui concernent la prévention et la résolution des conflits entre agriculteurs et éleveurs et la gestion concertée des ressources agro-pastorales.

Depuis le mois de mai 2023 caractérisé par la crise soudanaise, COOPI travaille à Sila auprès des réfugiés avec des projets dans les domaines de la protection de l'enfance et de l’eau, hygiène et assainissement.

Les axes de développment de COOPI au Tchad 

Au Tchad, les secteurs d'intervention prioritaires de COOPI dans un futur proche se poursuivront dans des activités telles que :

• Protection de l’Enfance à travers un appui en santé mentale et soutien psychosocial aux déplacés, réfugiés et populations hôtes, notamment en complément d’activités d'éducation en situation d’urgence ;
• Éducation (en situation d’urgence ou en développement) à travers la construction et réhabilitation d’infrastructures scolaires, la formation des enseignants et services décentralisés, la sensibilisation communautaire, le soutien à la formation professionnelle, le renforcement des associations de parents et des comités de gestion ;
• Pastoralisme et gestion des ressources naturelles : renforcement & accompagnement des instances locales dans l’établissement et l’application de conventions, réalisation d’ouvrages hydrauliques et pastoraux et mise en place de comités de gestion, gestion concertée des ressources agro-pastorales dans les zones périphériques d’une Aire Protégée ou fortement exposées aux effets du changement climatique (désertification) ;
• Construction de la paix, genre et autonomisation des femmes.